"...vous êtes jeune, votre niveau d'études est très intéréssant, vous m'avez l'air dynamique, motivé et déterminé, vous êtes prêt à apprendre de nouvelles choses, notamment dans le domaine du travail. Cependant, nous ne pouvons pas vous acceuillir au sein de notre entreprise... bla bla bla..." déjà entendu ? Oui c'est bien le discours de l'employeur qui a peur d'embaucher un jeune sans expérience. Oui et comment veut-on qu'il apprenne s'il n'en a pas la possibilité?
enfin je ne suis pas la première à le dire...
Lorsque nous sommes jeunes nous concevons le travail comme un aboutissement, une finalité, le travail dans le sens salarial c'est ce qui nous attend à la fin de nos études, il marque une rupture avec la jeunesse et une entrée dans le monde adulte avec les responsabilités et l'autonomie qui vont avec.
Pourtant, plus nous grandissons et plus les réalités sociales et économiques apparaissent et nous percutent comme un coup de poing en pleine face. En effet, on s'approche lentement de la vingtaine et bien que nos parents nous aident comme ils le peuvent, ils ne deviennent qu'un socle de sécurité en cas d'urgence extrême lorsque nous sommes sur le point de couler dans un monde totalement articulé par l'argent, l'argent et l'argent.
Nous avons besoin d'argent, et c'est normal appartenant à une ribambelle d'enfants et les revenus sont modestes. Alors il nous faut trouver un emploi afin de financer nos études afin de nous épanouir sur tous les plans, combler nos désirs aussi superficiels qu'ils peuvent paraître (cinéma, restaurant, etc...) et malheuresement plus ca va et plus la vie coûte cher, papa et maman n'osent plus donner une pièce de 5 francs pour que nous nous amusions à les dépenser avec les amis. Imaginez leur tête en nous donnant 0,75€cts, ca ne suffit même pas pour acheter un ticket pour les transports.
Par conséquent nous cherchons un "job", la période fine bouche "je n'accepterai qu'un emploi qui sera à la hauteur de mes capacités, de mon niveau d'études, car les tâches pénibles c'est pour les non diplômés !", ne durent qu'un court instant, disons après deux trois refus d'employeurs beaucoup trop peureux pour accepter des novices.
Serveur(ses), caissier(es), ou bien animateurs(trices) pour les plus chanceux(ses) sont les postes qui nous sont destinés. Pourtant selon, nos employeurs nous sommes trop capricieux, nous voulons des contrats indéterminés pour être surs de pouvoir acheter nos bouquins jusqu'à la fin de l'année, nous faisons de l'asbsentéisme car nous allons assister à nos cours déplacés ou à nos partiels, mais en plus nous nous plaignons constamment de fatigue, nous sommes dans les nuages, quelle horreur ! ce n'est pas normal ! (ironie).
Les jours passent et nous devenons complètement dépendants de drogues telles que la caféine et autres substances chimiques nous permettant de "tenir debout", pour éviter de ne pas nous réveiller de notre longue nuit de 4 heures de sommeil, la trace de nos manuels sur la joue gauche.
Cependant il nous faut relativiser ! notre compte en banque est plein, mais l'enthousiasme, quant à lui, a pris le large, il a deserté!
Chouette ! On a de l'argent mais nos week end sont reservés aux révisions et au repos, on essaye par tous les moyens de ne pas penser à la semaine qui arrive à grands pas et qui nous rappelle à quel point nous sommes heureux de travailler après les cours, d'y aller en trainant des pieds.
Mais comme dans tout, il y a pire... et je n'en n'ai pas encore parlé !
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1 commentaire:
Saly a bien raison.
D'autant que les "petits jobs" qui étaient souvent, il y a encore 20 ans, réservés aux jeunes étudiants,sont aujourd'hui proposés à des adultes, souvent des jeunes mères célibataires à qui on impose des contrats précaires pour 20 heures par mois. Comment vivre avec des salaires de moins de 1000 euros par mois quand les loyers tournent autour de 700 euros voire plus ?
Et que dire aussi de tous les jeunes qui galèrent pour trouver des stages dans les entreprises; stages non rémunérés bien sûr pour le plus grand profit desdites entreprises...
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