lundi 25 mai 2009

Commémoration de la mort d’Aimé Césaire … un an après

Le vendredi 17 avril, la Maison Citoyenne Thierry Ehrhard ne pleura pas la mort d’Aimé Césaire, mais fêta la vie de celui-ci qui s’est malheureusement arrêtée le 17 avril 2008 à Fort de France en Martinique .
Aimé Césaire avait alors 94 ans.
Elisabeth Awono, membre du Conseil Local de la Jeunesse, nous a fait l’honneur de présenter ce grand homme qui a profondément marqué l’histoire de la lutte contre l’anticolonialisme ainsi que l’histoire de la littérature francophone.

C’est avec grande inspiration et humilité qu’Elisabeth nous présente ce personnage présent dans l’esprit de nombreuses personnes, mais peut-être inconnue aux yeux de certains.
« Pour la petite histoire, Aimé Césaire était un poète mais également un homme politique français. On se souvient généralement de lui comme étant l’un des précurseurs et l’un des pionniers du mouvement littéraire de la négritude auprès de Léopold Sédar Senghor ».
La jeune fille n’oublie pas de préciser ce que l’on oublie trop souvent d’Aimé Césaire : « Il a également été un anticolonialiste engagé. La suprématie d’un peuple sur un autre, l’éthnocentrisme, le racisme et la discrimination furent tout au long de sa vie le combat de Césaire ».
Dans le silence que les invités de cette soirée lui accordèrent, Elisabeth nous a fait partager une citation du « grand homme » : « Je suis de race de ceux que l’on opprime ». En effet, « il est important de préciser que ce soir nous ne cherchions pas à revivre, ou pleurer sur des sombres chapitres de l’histoire, mais de tout simplement rendre hommage à cet homme. » Alors, ce soir là nous furent tous « de race de ce que l’on opprime ».

Le programme de cette soirée fut riche en diversité, en couleurs et en sentiments :

Visionnage du documentaire retraçant la vie du poète et du politicien engagé: « Aimé Césaire, un nègre fondamental ».
Les jeunes du club 13/17 nous ont fait l’honneur de chanter un texte de rap travaillé durant les vacances d’hiver à l’occasion de la semaine contre les discriminations.
Souleymane Diamanka a partagé avec le public quelques uns de ses textes tirés de son album intitulé « l’hiver peul ».
Pour finir cette soirée, le groupe Boukan nous a plongé dans la Martinique traditionnelle à travers sa musique et sa danse Bélé.

Quelques photos afin de partager le souvenir de cette soirée.





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